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Nina : Juste de passage pour te souhaiter un joyeux anniversaire ...Ça fait plus d'un an que je lis tes écrits, sans laisser de traces ^_^.... Georges Brassens avait raison, "ce qu'il faut de malheur pour écrire la moindre chanson" ! Si le chagrin est toujours trop envahissant, au moins il permet chez certains une belle créativité !!! Je te souhaite de ne pas avoir envie d'écrire trop souvent, sauf si c'est pour nous offrir des élans de joie !!! Si je t'encourage à écrire, jamais je ne souhaiterais que tu sois triste pour arriver à écrire de bien belles choses .
Songe : La plupart du temps les beaux moments se vivent et les tristes s'écrivent, c'est ce qui fait soit regretter l'écriture soit jalouser la vie dans les entre-deux, quand l'intensité n'est là ni pour se vivre pleinement ni pour apporter suffisamment d'inspiration. Mais heureusement il y a le souvenir et le ressenti pour ressusciter les peines et les joies et s'en imprégner suffisamment pour qu'il y ait de l'encre à l'encrier :) Merci d'avoir mis un peu d'encre ce soir dans le mien, ça m'a donné envie de me souvenir que j'aime écrire :) Youssouf : Bonsoir, Songe. Pardonne moi de t'avoir agressé stupidement il y a 16 ans. J'étais très con. Songe : Il n'u a rien à pardonner, sinon à toi-même :) nous ne sommes pas ce que nous fûmes mais nous pouvons être ce que nous aimerions devenir ... babao : coucou d'il y a très longtemps, j'espère que tu vas bien. Réagir :
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Les hommes du Middentall
Thomarson Olef ... c'était le nom de mon oncle du côté maternel. Un homme étrange, frustre et chaleureux comme seuls savent l'être les hommes du Midentall, du moins comme ils l'étaient avant que le Rail du Tall ne soit prolongé jusqu'à Sinelsheim il y a de cela vingt années maintenant. Olef avait la carrure des manoeuvres, la face rougeaude et burinée des montagnards et la franchise abrupte des chemineurs du Tall. On lui connaissait trois épouses successives dans trois contrées différentes du Tall mais la nature l'avait interdit de filiation en tout état de cause. Aussi ai-je toujours eu de mon oncle le souvenir d'un homme d'une grande affection pour nous autres, les enfants de sa soeur cadette. Mais là n'est pas mon propos. La terre du Midentall est dure et aride, battue et rebattue par des vents violents, de sorte que sur son terrain accidenté ne s'accroche qu'une flore décharnée. N'y pousse et n'y vit que ce qui a les racines bien en terre et le coeur pris dans une écorce endurcie. On y subsiste de peu mais le dénuement fait les gens de bien. L'arrivée du rail fut donc ressentie comme une révolution dans le Midentall et il ne fallut pas dix ans pour que les moeurs et les activités des uns et des autres fussent bouleversées de but en blanc. De nombreux hommes du Tall étaient chemineurs et faisaient vivre les leurs avec le pécule que rapportait le transport à dos des paquetages entre l'Hochtall et l'Untertall. Or le rail pris à son compte l'acheminement en des temps défiant toute concurrence. Les chemineurs ressentirent honteusement leur désuétude et de nombreuses familles connurent un hiver particulièrement douloureux faute de vivres suffisants pour subvenir. Mon père et mon oncle étaient tous deux chemineurs et nous connûmes de bien tristes évènements au cours des deux années qui suivirent l'inauguration de la station de Sinelsheim; les bêtes durent être abattues et mes deux jeunes soeurs moururent d'une affection qui gagna nombre de gens du hameau. Olef perdit quant à lui sa dernière épouse qu'il chérissait tendrement et en fut profondément affligé. C'est alors que commença le "printemps des chemineurs" du Midentall. Olef alla trouver mon père au lendemain de la mort d'Hilde et au petit matin suivant ils étaient quinze chemineurs à prendre la route, vêtus tels aux jours de fêtes, imposants, fiers, le regard sombre. Olef s'en alla trouver les chemineurs du Midentall un à un et les convainquit de prendre la route à sa suite. Il n'en manqua pas un lorsqu'à cent trente trois ils parvinrent à Sinelsheim. Il se mirent face à l'établissement de la Compagnie du Tall-Rail et c'est ainsi qu'Olef parla d'une voix forte afin que chacun l'entende : "Hommes du Tall, nous sommes toujours venu à vous le coeur plein et les mains vides pour repartir le coeur tout aussi plein et les mains chargées de vos biens les plus précieux. Hier nous sommes venus les mains vides et le coeur plein pour repartir les mains vides et le coeur gros et aujourd'hui nos mains comme nos coeurs sont vides et je viens vous porter la parole de tous ceux qui n'ont plus de grain à moudre, de viandes à rôtir à l'âtre et de toiles pour se prémunir des froidures de l'hiver. Nous ne sommes pas venus brandir le poing, ni même tendre la main; nous sommes venus vous confier à notre tour ce que nous avons de plus précieux afin que vous l'emportiez là où il sera à l'abri : nous sommes venus mettre nos vies entre vos mains en espérant que vos coeurs nous répondront comme les notres vous ont toujours répondu". Ce jour-là personne ne vint à l'encontre des hommes du Middentall et toutes les portes et fenêtres de Sinelsheim se firent ingrates, sourdes et muettes.Les chemineurs, fiers, emportèrent alors tous les rails de la station de Sinelsheim avec eux, traversant le Middentall pour aller déposer les rails dans la station de l'Untertall. Là-bas les attendait un régiment de Fusiliers. Lorsqu'ils ouvrirent le feu, pas un des chemineurs ne prit la fuite, nombre d'entre eux furent tués ou gravement mutilés et si vingt années plus tard le peuple du Middentall souffre encore de la mort de ses hommes, chacun sait que nous détenons le bien le plus précieux du Tall à offrir à nos enfants : notre fierté ! Quand je revois le visage souriant d'Olef, je sais que si nos mains demeurent vides, nos coeurs sont emplis de richesses et je souris à mon tour. Prose de Songe, le Jeudi 16 Novembre 2006, 00:23 dans la rubrique "Il était une fois ...".
Commentaires : Bonjour Infini... T Je m'excuse tout d'abord de ne te répondre que maintenant, mais je me suis absenté quelques jours de chez moi. Je te remercie sincèrement de tes mots très attentionnés qui prennent le temps de lire entre mes lignes et d'y répondre à coeur ouvert. Je comprends ce que tu as pu ressentir face aux mots qui se jouent des apparences qu'ils donnent, j'ai moi-même souvent regretté que le monde se dissimule derrière de smots qui ne lui ressemblent pas assez. Mais avec le temps j'ai appris à lire la vérité et en apprécier les subtilités, les petits détails anodins qui l'émaillent et sont pourtant porteur de la plus grande vérité. Moi-même je me protège au quotidien et j'ai appris à taire une grande part de ce que je suis, même si je crois qu'inconsciemment je le laisse transparaître. J'ai souvent senti qu'on me regardait avec une sorte de malaise, comme si mon visage disait une vérité que je m'efforçait de ne pas trop afficher dans un monde qui n'aime pas les vérités et demande qu'on lui mente. Mais dans mes actes je pense être sincère et honnête et ne pas mentir sur ce que je suis et désire ... Or pour moi l'écriture est un acte et je m'en sers pour dire ma vérité quand j'en ressens la nécessité ou le besoin. C'est aussi pour cette raison que je t'invite à t'exprimer comme tu le désires ici, je n'autorise personne à juger mes invités :) Au plaisir de te relire et en te souhaitant une agréable journée Infini...T Songe Bonsoir Songe, Ecrire merci semble si concis, tellement petit mais le mot garde toujours sa propre vérité, le dit son premier, sa tendre infinité... non usité l'habitude pour que jamais il ne naisse belle latitude... prends le de ce brut, pureté le sens ! Et que ta soirée soit toute belle ! |
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Dire, me dire sans élever ton bruissement éclat, non plus porter haut ou bas l'aube d'un jugement…
Lorsque je lis un texte, je ressens l'entre ligne, le non écrit par le son des mots qui sont déposés, ce qui naît dit et se devine… le sens qui simplement s'exprime… parfois, il m'échappe, parfois, je dérape…
Un ressenti très particulier qui m'ouvre une vérité, la seule mienne et qui emmêlée toutes les autres esquisse l'authenticité… le vrai d'un écrit non pas pour beau se montrer mais pour s'en libérer partage simple, répartie fusée d'une réflexion si profonde qu'elle ne peut qu'être éparpillée absolu infinité…
Je suis, j'être en un monde particulier, l'étrange mien… ni décalé, déconnecté, hors la réalité… d'ailleurs… et pourtant, je travaille, œuvre boulot aimé en la réalité sans jamais pouvoir vraiment m'y intégrer… je me garde, me préserve inconsciemment ce savoir conscient !
Et j'aime te lire, j'aime la vérité, sa paix si paisible le cœur, vibré, élevé le battement secoué… j'aime les mots, la pose d'eux l'accord, harmonie son soi et l'unique de lui… le sens… sans copie à copier mais plutôt inspiré de tout ce qui est toujours, présent offert, ici ou là…
Je suis une adulte attardée découvrant peu à peu dans ce monde particulier que les mots ne sont pas toujours vérités, que souvent ils se cachent d'un être faussé… je ne pensais pas ce leurre, n'imaginais pas cette fourberie possible… la magie d'un jeu à ego se replacer…j'en ai été profondément blessée, perturbée dans ce croire au possible d'expirés imprimés écran… suspendue, perdue par ce manque d'envols des mots… et te lire me raccroche vibrance à ma croyance, cette sorte de pureté du dire, le don de soi autrement…
Alors que j'ai longuement hésité, je voudrais, tout simplement, te remercier de me donner, de nous offrir, et du rêve, et des réflexions à se poser…
Merci !