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Nina : Juste de passage pour te souhaiter un joyeux anniversaire ...Ça fait plus d'un an que je lis tes écrits, sans laisser de traces ^_^.... Georges Brassens avait raison, "ce qu'il faut de malheur pour écrire la moindre chanson" ! Si le chagrin est toujours trop envahissant, au moins il permet chez certains une belle créativité !!! Je te souhaite de ne pas avoir envie d'écrire trop souvent, sauf si c'est pour nous offrir des élans de joie !!! Si je t'encourage à écrire, jamais je ne souhaiterais que tu sois triste pour arriver à écrire de bien belles choses .
Songe : La plupart du temps les beaux moments se vivent et les tristes s'écrivent, c'est ce qui fait soit regretter l'écriture soit jalouser la vie dans les entre-deux, quand l'intensité n'est là ni pour se vivre pleinement ni pour apporter suffisamment d'inspiration. Mais heureusement il y a le souvenir et le ressenti pour ressusciter les peines et les joies et s'en imprégner suffisamment pour qu'il y ait de l'encre à l'encrier :) Merci d'avoir mis un peu d'encre ce soir dans le mien, ça m'a donné envie de me souvenir que j'aime écrire :) Youssouf : Bonsoir, Songe. Pardonne moi de t'avoir agressé stupidement il y a 16 ans. J'étais très con. Songe : Il n'u a rien à pardonner, sinon à toi-même :) nous ne sommes pas ce que nous fûmes mais nous pouvons être ce que nous aimerions devenir ... babao : coucou d'il y a très longtemps, j'espère que tu vas bien. Réagir :
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Vestale
Partie 3
La souffrance avait été vive et imprégnait encore chacune de mes pensées à mon réveil. Je gisais dans un lit, recroquevillé, avec tous mes vêtements fossilisés par la tempête et collés par la sueur à ma peau irritée. Mon sang semi-divin ne m'avait pas protégé et une large estafilade me courrait le long du bras, là où j'avais tenté vainement de me raccrocher aux roches saillantes pour lutter contre mes violentes convulsions. Sous moi des soieries fines et parfumées contrastaient avec ma mise déplorable; la literie richement brodée, les essences d'uyis qui brûlaient dans des coupes tout autour du lit et les draperies élégantes couvrant les murs, attestaient qu'on faisait grand cas de ma personne mais que nul n'avais osé me défaire de mes vêtements loqueteux ni même me prodiguer des soins. J'hésitais entre y voir un signe positif de crainte respectueuse ou une simple prudence dans le cas où mon corps serait piégé comme ceux des infiltrateurs de Sôrôs. Des petites grappes bleutées diffusaient une trop faible luminosité pour que je puisse soumettre les lieux à l'analyse de ma perception de sycophante. J'essayais de comprendre ce qui me valait d'être encore en vie : ils savaient qu'aucun sycophante d'Unôw ne pouvait dévoiler ses secrets, que je périrais sitôt qu'on tenterait de me les arracher et qu'aucune drogue connue n'avait le pouvoir d'obtenir de moi des confessions. Par ailleurs la présence de Nêbs, si elle était avérée, avait suffisamment stimulé les conditionnements de mon psychisme pour que toute nouvelle attaque, physique ou mentale, de ceux-ci à mon encontre provoque une amnésie totale et définitive de mon organisme. Tandis que mon esprit encore endolori tentait de cerner les motivations de mes ravisseurs, une dalle se souleva au sol, livrant passage à ma sensuelle vestale du sanctuaire d'Amshaîl; elle vint se placer silencieusement auprès du lit, tenant dans ses mains ce qui devaient être des vêtements neufs et des baumes d'apaisement. Ses traits demeuraient impassibles en dépit de la violence que ce masque sévère occasionnait à son visage si doux et juvénile. Son regard restait voilé par les ombres de pilliers entourant mon grabat et je ne sentais chez elle aucun signe de nervosité; la lenteur précise de ses gestes lui conférait une grâce quasi surnaturelle qui m'avait déjà saisi la première fois. De cette même façon posée qu'elle m'avait congédiée lors de notre entrevue précédente, elle m'invita à me vêtir et panser ma plaie. Je ne pus m'empêcher de rétorquer avec toute la vigueur qui m'était autorisée par ma condition affaiblie : - Savez-vous seulement combien mon maître sera courroucé de votre indélicatesse envers l'un de ses serviteurs ? Pas l'once d'un frisson, tout juste une légère ironie dans sa réponse - Préservez vos énergies de vaines émotions maître sycophante, cela fait partie de vos enseignements si je ne me trompe. Elle avait raison, je devais me ménager pour la suite des évènements et réagir avec circonspection tant que je ne connaissais pas la raison de ma rétention. Je m'emparai des vêtements et les revêtis sous le regard très attentif de la vestale : elle devait sans doute s'assûrer que je ne dissimule aucun mauvais tour sous mes haillons. Elle ignorait cependant nombre des secrets de ma caste et sous-estimerait certainement mes petits talents à la vue de ma modeste physionomie. La toge était sobre aux manches écourtées de telle sorte que je ne pûs m'en servir pour étrangler quiconque, point de sous-vêtements, des chausses en tissu et un col suffisamment étroit pour que j'y soupçonne quelque malice préventive. On se méfiait de moi et ce sentiment m'était suffisamment familier pour que mes appréhensions s'apaisent quelque peu. Une fois apprêté je précédai mon hôtesse, comme son attente silencieuse semblait m'y inviter. La trappe s'ouvrait dans un couloir aux dimensions écrasantes, épuré de toute décoration, murailles et dallages marbrés et éclairés des seuls bulbes bleutés. Ici et là des étroits escaliers s'échappaient vers le plafond pour atteindre des trappes semblables à celle que je venais de franchir. Un hall tout aussi colossal s'ouvrait au loin entre deux colosses d'airain étêtés. Ce dénuement ressemblait bien peu aux profusions fastueuses de la suite d'Amshaîl telles que les dictons et expressions populaires l'évoquaient dans plusieurs plans divins. Mes hôtes forcés ne s'encombraient pas de me dissimuler ces indices ostensibles d'une présence étrangère sur ce monde hostile; Amshaîl avait-elle pactisé avec quelque force occulte pour retrouver sa puissance ancienne ? Mon hôtesse interrompit une nouvelle fois le cours de mes spéculations de sa voix posée au ton neutre - Nous arrivons, je suis certaine que vous saurez faire usage de raison et modération maître sycophante. Je jugeai que le silence constituait la réponse la plus adéquate à cette vaine mise en garde. D'autant que toute mon attention s'attachait à présent à détailler l'immense salle voûtée et circulaire dans laquelle nous venions de pénétrer; là encore la froideur épurée des lieux me frappa : des arches sans reliefs ni fioritures, des voûtes sombres et oppressantes éclairées par les seuls lumignons bleus, nulle colonne pour soutenir celles-ci et une seule dizaine de gardiens eunuques entourant une confidente d'Amshaîl qui m'attendait au centre de l'endroit. Infiniment élégante, vêtue à la manière des courtisanes divines lors des grandes célébrations, d'une robe blanche ciselée à même le corps et brodée de florilèges savamment embaumés, son visage excquisement délicat irradiait une beauté orgueilleuse trahissant son ascendance semi-divine. Sa chevelure, maintenue par un maillage complexe de fibres végétales, formait une sorte de faux col autour de son cou, laissant échapper des gerbes d'or enrubannées de soie mauve sur ses épaules. Une créature séduisante et dangereuse ... Les eunuques s'écartèrent et la confidente se tourna vers moi, accrochant son fascinant regard au mien tandis qu'en mon esprit ses mots se formulaient en îîlite, le langage diplomatique divin. ¤ Maître sycophante Tyalos, légat d'Unôw, c'est un honneur pour moi de vous rencontrer ... ¤ Quelle outrecuidance ! ¤ C'en est un pour moi d'être accueilli de si plaisante sorte en ce lieu si charmant ¤ ¤ Heureuse qu'il soit à votre convenance, vous aurez tout le loisir de jouir de ses charmes ¤ Où voulait-elle en venir avec cette doucoureuse diplomatie après qu'on m'ait ainsi mollesté pour me retenir ? ¤ Je crains de devoir décliner votre invitation, des nécessités impérieuses m'appellent en d'autres lieux, à mon grand regret ¤ ¤ Comme bon vous semblera maître Tyalos, dois-je vous fournir une escorte pour vous raccompagner ? ¤ Elle se moquait de moi. Soudain je vis ses yeux s'embraser du même feu brûlant que celui qui dansait dans les globes des Nêbs : l'asservissement ! Voilà ce qui m'attendait si je choisissais de m'en aller : ils achèveraient de dévorer ma force et mon sang divin, détruisant du même coup toute parcelle de ma mémoire conditionnée; je ne serais plus qu'une coquille vide entre leurs mains. Ils le savaient mais étaient près à me réduire à néant si je ne me soumettais pas à leur volonté par moi-même. Je comprenais à présent la mise en garde dissimulée de la vestale : les Nêbs devaient avoir réduit à l'obéissance les suivants d'Amshaîl de la même façon qu'ils tentaient à présent de s'assûrer mes services. Je commençais à redouter que la déesse n'ait été soumise et qu'elle ne menace d'autres plans d'Iîîla. Je devais en savoir davantage et en référer à mon maître lorsque l'occasion se présenterait même si j'avais bien peu d'espoir d'y parvenir. Pour l'heure il me fallait composer avec mes géôliers quitte à provoquer mon propre anéantissement si mon existence devenait une trop grande menace pour mes pairs. ¤ Ne vous donnez pas cette peine, tout compte fait je crois que je vais prolonger mon séjour ici et y puiser le repos nécessaire à la poursuite de mon voyage ¤ ¤ Vous m'en voyez ravie, je vous confie aux bons soins de la vestale Lyîs qui veillera à ce que rien ne vous fasse défaut ¤ ¤ Je vous suis gré de votre bienveillante courtoisie ¤ Nos esprits se fermèrent l'un à l'autre et sans un mot la confidente enjoignit à la dénommée Lyîs qui m'avais guidée jusqu'ici de me raccompagner tandis qu'elle même s'en allait à l'opposé entourée de ses gardes-chiourmes émasculés. Prose de Songe, le Samedi 22 Avril 2006, 00:19 dans la rubrique "Il était une fois ...".
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