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Nina : Juste de passage pour te souhaiter un joyeux anniversaire ...Ça fait plus d'un an que je lis tes écrits, sans laisser de traces ^_^.... Georges Brassens avait raison, "ce qu'il faut de malheur pour écrire la moindre chanson" ! Si le chagrin est toujours trop envahissant, au moins il permet chez certains une belle créativité !!! Je te souhaite de ne pas avoir envie d'écrire trop souvent, sauf si c'est pour nous offrir des élans de joie !!! Si je t'encourage à écrire, jamais je ne souhaiterais que tu sois triste pour arriver à écrire de bien belles choses .
Songe : La plupart du temps les beaux moments se vivent et les tristes s'écrivent, c'est ce qui fait soit regretter l'écriture soit jalouser la vie dans les entre-deux, quand l'intensité n'est là ni pour se vivre pleinement ni pour apporter suffisamment d'inspiration. Mais heureusement il y a le souvenir et le ressenti pour ressusciter les peines et les joies et s'en imprégner suffisamment pour qu'il y ait de l'encre à l'encrier :) Merci d'avoir mis un peu d'encre ce soir dans le mien, ça m'a donné envie de me souvenir que j'aime écrire :) Youssouf : Bonsoir, Songe. Pardonne moi de t'avoir agressé stupidement il y a 16 ans. J'étais très con. Songe : Il n'u a rien à pardonner, sinon à toi-même :) nous ne sommes pas ce que nous fûmes mais nous pouvons être ce que nous aimerions devenir ... babao : coucou d'il y a très longtemps, j'espère que tu vas bien. Réagir :
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Avant-propos : j'ai hésité à publier cet article parce qu'il peut sembler moraliste et pète-sec mais il découle de la souffrance que j'ai parfois éprouvé à voir des amis ou des gens que j'estimais perdre toute notion de valeurs ou de respect en buvant. Il y a un concept que je n'ai jamais vu associé à l'alcool : celui du beau. L'alcool génère beaucoup de choses incroyables mais apparemment pas la beauté et j'ai même parfois tendance à trouver qu'il l'altère dans bien des cas. L'aspect débridant est grisant, il affranchit des barrières sociales et des inhibitions psychologiques de façon incomparable. Sans alcool la plupart des existences n'auraient rien d'anecdotiques et se sentiraient insupportablement prisonnières de leur carcan physique quotidien. Mais la déformation des frontières pudiques, culturelles et comportementales est-elle une réponse à l'isolement individuel que génère la société ou bien est-elle un de ses aspects tronqués ? Je ne me sens pas bien-pensant même si en regardant en arrière je m'apperçois que certaines de mes réactions antérieures dénotaient d'un singulier problème de frustration morale. Aujourd'hui j'ai acquis un peu plus de sérénité et je n'hésite pas à parler crûment si ça peut aider à mettre des choses au point de façon franche. Cette réflexion sur l'alcool découle plutôt du sentiment d'une terrible hypocrisie : sous couvert d'impudeur, je constate que nombre de personnes sont d'une frilosité affective terrifiante; la libéralisation des moeurs ça paraît sympa, tentant même, plus spontanné et vivant mais j'ai l'impression que c'est une autre forme de cache-sexe pour nombre de solitudes affectives profondes. Je ne suis peut-être pas toujours marrant, et généralement pas plus sous alcool mais au moins je n'ai aucun complexe sur ma capacité à exprimer mes sentiments et à les vivre dans ma relation amoureuse. L'acool ouvre les corps mais pas les coeurs, même si ça peut faciliter leur rapprochement par la suite. A ce titre, je crois qu'on peut dire que l'alcool est une drogue douce pour ceux qui ressentent le besoin récurrent de se dénuder avec un goulot et une drogue dure pour ceux qui prennent congé d'eux-mêmes dans les vapeurs éthyliques. Je crois que bien des personnes devraient s'interroger sur leur rapport à la cuite et se demander si c'est bien le plaisir et le bien-être qu'ils recherchent dans l'ébriété, ou bien s'ils y trouvent une simplification plaisante à leur existence et un vecteur formidable de sociabilisation et de complicité. Je suis sans doute rabat-joie mais la vulgarité qui naît de l'alcool m'enlève généralement une partie du beau que revêt le mystère de l'autre dissimulé dans sa pudeur. Je souffre parfois de voir les individus se déconstruire au fur et à mesure que leur corps prend la relève de leur esprit. Boire n'est pas le chemin au jardin secret, c'est celui vers une version banalisée, vulgarisée de celui-ci ... Prose de Songe, le Dimanche 24 Juin 2007, 23:58 dans la rubrique "Pensées".
Commentaires :
Où est le jardin ? C'est une bonne question. Suspendu quelque part dans Babylone ...
Le jardin secret c'est une part de folie absolument singulière qu'on cultive en soi et qu'on doit fleurir avec l'excepton, l'originalité, la fantaisie pour ne pas laisser la banalité le déssecher et fâner avec le temps. Mon jardin secret c'est ce pouvoir que je garde à chaque moment de reprendre ma vie en main et tout recommencer ailleurs et autrement. Si demain j'ai l'impression que je suis dans une impasse, je referais ce que j'ai déjà fait et je laisserais derrière-moi tous mes biens matériels pour n'emporter que ceux que j'aime dans mon coeur (ou dans ma main s'ils désirent me suivre) et tout ce que j'ai de plus précieux dans ma tête. Mon jardin secret il s'appelle libre-abritre ... C'est sans doute un besoin à la fois physique, psychologique mais surtout vital qui ramène à l'alcool : on ne crache pas dans la main qui se tend vers la vie exubérante, c'est une tentation trop forte de trouver une place dans le monde et l'existence en perdant la vision des contrastes, des contours et des frontières. Mais je crois que c'est une fausse réponse parce que le jour où les gens qui ont besoin de ça cessent de boire, ils perdent le lien qui les reliait à ceux qui partagent ça avec eux et se sentent sans doute bien seuls et isolés ... la folie de l'alcool se dissipe, celle de l'âme reste à jamais; c'est peut-être pour ça que j'aimerais m'entourer de fous dans ma vie et pas de saoûls ... Après il y a peut-être aussi la dimension d'épreuve des limites, se sentir fier d'avoir su dépasser les limites de son corps : la cuite est un signal évident du malaise du corps qui ne suit plus et aller à son encontre c'est peut-être une façon de dire à son corps : "tu me domines tous les jours, là c'est moi qui te domine". J'ai parfois l'impression que le sacrilège est un objet de fantasme dans une société psycho-rigide à l'extrême et que le coma éthylique, les overdoses sont des conquêtes sur ses propres limites, une manière de se sentir moins figé, moins soi-même au fond ... Tu as raison : les draps sont souvent un refuge plus doux que l'alcool, surtout quand ils enveloppent des corps unis dans la tendresse, l'affection mais aussi le désir. D'ailleurs c'est un point que je reproche à l'alcool : de créer parfois des intimités factices par l'impudeur, le sexe sans fantaisie, juste par un besoin farouche et violent de partage. Mais je ne saurais pas dire si le désir qui s'assouvit ainsi abolit ou renforce l'isolement affectif au final parce que je ne me suis jamais laissé aller dans cette voie ... En tous cas merci de ton commentaire et en te souhaitant de trouver un sommeil paisible ce soir :) Je suis absolument d'accord avec toi, moi qui suis ivre naturellement... ;)
Ca n'évite pas les lendemains douloureux mais ça peut aussi en créer de très beaux :) Laissons-donc la parole aux alcooliques !!
BONJOUR ! Je m'appelle Aphone, j'ai 19 ans ! Ton article m'a fait réfléchir bien évidement, alors je vais essayer de me rappeler. Au début je detestais l'alcool, tout ma vie, toute mon enfance, même du cidre j'en voulais pas parce que c'était dégoulasse. Ma mère me disait que "alleeez fait comme ton frère, prends-en un p'tit fond !" mais non non désolée, l'alcool ça pue. J'voyais mon beau-père tout bourré, tout méchant aussi, ça donnait pas envie. L'alcool le rendait violent, mais c'était surtout lui qui était violent au fond, l'alcool faisait juste ressortir tout ça. Ma première fois. C'est arrivé un soir, avec des amis, on jouait à boire des cocktails, genre "vin, bière, vodka, sel, poivre et jus d'orange", cul sec. Ils étaient morts de rire et j'avais envie de jouer moi aussi, alors j'ai bu pour la prèmière fois, cul sec, un truc dont je n'ai même pas senti le gout. Quelque minutes plus tard j'étais à 4 pattes devant la glace en train de me prendre pour un lion. C'est sûr, l'alcool me rend inofensive, l'alcool me fait rire. J'ai déjà bu après une grande tristesse, plusieurs fois aussi. J'ai l'impression de boire pour faire taire mes problèmes, pour vaincre ma timidité parfois, mais je n'ai pas l'impression que l'alcool soit dangereux, ou plus dangereux que le reste. C'est juste un moyen de s'évader, comme on pourrait regarder la TV pour oublier sa journée de travail, aller au cinéma pour changer de monde, lire un livre ... Oublier qu'y'a des problèmes partout. Un divertissement, une façon de rire plus facilement. Je dis ça parce que l'alcool ne m'a jamais rendue violente, ou trop misérable, enfin j'ai appris à boire depuis le temps. L'alcool est beau je trouve. Cette façon qu'on a de rire d'un coup bétèment parce que tout est joli autour, de parler aux gens dans la rue, d'admirer un lampadaire, de sentir le brouillard nous envahir. Bien sûr on peut se sentir ivre sans avoir bu, on peut ressentir toutes ses choses sans avoir pris quelques verres. Parfois c'est dur. Faut pas blamer l'alcool autant, ça montre juste les imperfections de l'Homme, ses faiblesses, son manque volonté, alors parce qu'il n'a pas le courage d'affronter certaines choses, il boit pour s'endormir. VOILA ! J'ai fait mon apologie de l'alcool ! je sens bien que je ne détiens pas la vérité et qu'on pourrait facilement me contredire. Et surtout que tu as raison. Mais j'aime voir des Hommes qui s'évadent, des gens tristes, ou juste des gens qui veulent faire n'importe quoi. Bonjour Aphone, nous sommes heureux de t'accueillir ici ce soir et d'entendre ton témoignage :)
En fait c'est parce que j'avais l'impression de manquer une dimension que j'hésitais à publier cet article. Je ne pense pas à la dangerosité de l'alcool parce que si danger il y a, il vient uniquement de ceux qui ne savent pas exercer un contrôle sur leurs mauvais penchants et l'alcool n'est que le catalyseur, pas la cause. C'est difficile de bien cerner ce que je reproche à l'alcool parce que je vais t'avouer que je suis un grand buveur quand je m'y mets, j'aime le goût de l'alcool et le sentiment d'étourdissement et d'engourdissement qu'il provoque mais je déteste la vulgarité qui l'accompagne souvent. Je m'arrête quand je sens que je ne suis plus maître de ce que je dis ou fait, parce que sinon je me sens étrnager à moi-même et j'ai l'impression de tricher, de laisser mon subconscient ou je ne sais quelle partie de moi jouer un rôle de facilité qui ne me correspond pas. La timidité, le mal-être, la folie, le désir, tout ça je ne veux pas d'aide pour les vivre ou les dépasser, je veux croire que je suis capable de le vivre et l'affirmer sans alcool. C'est un constant défi de moi-même que je me lance de savoir m'affranchir des barrières sociales et de savoir être déjanté sans que l'alcool intervienne. Ce n'est pas facile et j'ai mis des années à obtenir certaines satsfactions personnelles ... Ce qui me fait de la peine c'est quand les médisances, la violence verbale ou l'auto-dérision touchent un fond qui désincarne les choses qu'on peut vivre et se dire à d'autres moments plus graves, beaux et profonds. Je me sens souvent tenté de franchir la barrière pour être un avec les autres et pas un à part des autres mais je ne me l'autorise pas (plus, parce que ça m'est arrivé de me saoûler vraiment) parce que je souffre de l'image que j'ai de moi, des autres, j'y perds ma vision noble de l'existence et l'estime de moi-même qui me permet de regarder de l'avant avec idéalisme en ayant le sentiment de m'élever. Je comprends le sentiment de beauté que tu évoques et je serais tenté de te rejoindre parce que je trouve ça chouette que tout ne soit pas uniforme et affreusement conformiste, conventionnel. J'aime la nuit, la folie et la communion des gens, voir les gens déambuler bras dessus, bras dessous me fait souvent plaisir pour eux. Mais je n'aime pas quand l'alcool fait ressortir la convoitise, quand il abolit l'intimité et instaure un esprit de meute au détriment de tout ce qui n'en fait pas partie. Attention, ce n'est pas une généralité mais un constat qui revient parfois dans des soirées arosées où l'ambiance tourne à l'orgie ... là il ne reste plus rien de beau ... Je ne détiens pas non plus la vérité et je crois que toi comme moi on a une vision à la fois vraie et fausse parce que c'est lié à l'humanité qui est aussi touchante et vraie que fausse et hypocrite, qu'elle soit saoûle ou non. En fait j'aimerais pouvoir accéder aux gens fous et tristes qui n'ont pas besoin de l'alcool pour le vivre et le montrer. Moi-même je me cache beaucoup mais par moments je réussis à me rendre fou et à pleurer ouvertement de ma douleur sans une goutte d'alcool. Il y a beaucoup de folies qui dorment dans ma tête et pour lesquelles il ne manque que des fous pour les partager ... mais j'ai la chance d'avoir un frère complémentaire à ce niveau-là :) (mais ça tu le sais déjà) Je suis en train de me dire que je manque de folie des grandeurs en ce moment, il va falloir que je me rattrappe un peu cet été :) Bonjour, Aphone, deux ans plus tard =)
Tu avais raison, cher Songe. J'évolue, je grandis, je comprends, j'accepte de comprendre. Ca me fait de la peine de voir comme je peux lire qqch et n'en absorber que ce qui me parait absorbable. J'ai horreur du doute parce qu'il me rend affreusement triste. Mais c'est nécessaire. J'ai re-lu aussi ton texte du 13 septembre 2009, troublant. On a jamais fini d'apprendre à comprendre. Ca n'est pas en détournant le regard que les démons disparaissent ... J'aime vraiment tes textes. Et merci beaucoup d'en parler avec moi. =) |
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Le jardin... mais où se trouve t il ? Non, pas dans un goulot en verre, je ne sais pas où il est cependant. Je suis fatiguée mais je vais tenter de répondre à cet article. Pardonne seulement mon éventuelle incompréhension vis à vis de tes propos.
L'addiction à l'alcool est étrange. je me demande s'il s'agit d'un manque physique ou psychologique. Oui, des fois on a besoin de brouiller nos perceptions pour ne plus penser à rien, ne plus penser à ce qui fait mal. C'est le fameux "boire pour oublier". Ça arrive. Ça m'est arrivé, à part que je ne buvais que de l'eau... accompagnée d'un Xanax. C'est derrière moi. Je veux pouvoir avoir la satisfaction d'avoir surmonté une épreuve en jouant loyalement.
Pour ce qui est de ne pas savoir faire la fête sans boire, j'ai du mal à comprendre. Je n'ai jamais tellement supporté l'alcool. J'en ai vu qui ont mal fini dans les soirées. Je peux boire par envie, être ivre et rigoler pour rien. Je peux même tituber, me vautrer par terre et rire encore. C'est arrivé. Mais je ne comprend pas ceux qui boivent jusqu'à se mettre dans des situations extrêmes.
Je m'arrête là, j'ai l'impression de divaguer. Je vais de ce pas me blottir dans mes draps et fermer mes yeux.
Pour finir, quelle que soit la nature du besoin d'alcool, physique ou psychologique, les conséquences n'épargne la beauté d'aucun des deux.