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Nina : Juste de passage pour te souhaiter un joyeux anniversaire ...Ça fait plus d'un an que je lis tes écrits, sans laisser de traces ^_^.... Georges Brassens avait raison, "ce qu'il faut de malheur pour écrire la moindre chanson" ! Si le chagrin est toujours trop envahissant, au moins il permet chez certains une belle créativité !!! Je te souhaite de ne pas avoir envie d'écrire trop souvent, sauf si c'est pour nous offrir des élans de joie !!! Si je t'encourage à écrire, jamais je ne souhaiterais que tu sois triste pour arriver à écrire de bien belles choses .
Songe : La plupart du temps les beaux moments se vivent et les tristes s'écrivent, c'est ce qui fait soit regretter l'écriture soit jalouser la vie dans les entre-deux, quand l'intensité n'est là ni pour se vivre pleinement ni pour apporter suffisamment d'inspiration. Mais heureusement il y a le souvenir et le ressenti pour ressusciter les peines et les joies et s'en imprégner suffisamment pour qu'il y ait de l'encre à l'encrier :) Merci d'avoir mis un peu d'encre ce soir dans le mien, ça m'a donné envie de me souvenir que j'aime écrire :) Youssouf : Bonsoir, Songe. Pardonne moi de t'avoir agressé stupidement il y a 16 ans. J'étais très con. Songe : Il n'u a rien à pardonner, sinon à toi-même :) nous ne sommes pas ce que nous fûmes mais nous pouvons être ce que nous aimerions devenir ... babao : coucou d'il y a très longtemps, j'espère que tu vas bien. Réagir :
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Eté 2010 - Episode 3 : tribulations hongroises
J'en étais resté à nos aventures serbo-hongroises et notre décision de scinder notre groupe entre moi et mon frère d'un côté et notre amie photographe de l'autre.
Dans la matinée suivant notre interpellation à la frontière (v. article précédent), nous avons décidé de reprendre le bus pour Horgos, et d'y attraper le vieux train qui relie les 10 km séparant Horgos de Röske en Hongrie. Nous voilà donc à attendre le train dans une petite gare désaffectée, mangée par la verdure et la ravages du temps. Pas d'horaires affichés, personne ne semble les connaître. Après une demie-heure d'attente où la conviction qu'un train passera bientôt s'amenuise, un vieil homme short, t-shirt, casquette nous dit que nous attendrons longtemps et nous fait signe de monter dans sa vieille voiture : il va nous amener directement à Szeged, du moins c'est ce qu'on comprend. L'homme est très sympathique, du type retraité sportif, il a l'air de faire son petit business entre Serbie et Hongrie, sa voiture bien remplie de denrées diverses. Sa voiture cahote tranquillement et nous appréhendons le passage frontière où nous espérons que personne ne nous retiendra suite à l'aventure de la veille, alors que nous avons la chance d'avoir un "taxi" jusqu'à notre point de destination. Dans la file d'attente de la frontière la voiture cale, nous nous retrouvons à pousser la voiture à travers la douane serbe puis hongroise : pour la discrétion c'est raté. Mais pas de soucis au contrôle des passeports dont nous avons bien pris soin de retirer les amendes de la veille. Même topo avec la voiture à la station de service suivante. La situation est comique, la journée commence bien ... Nous parvenons à Szeged où nous déposons nos affaires au bar où bosse notre couchsurfeuse charmante qui nous indique quelques points essentiels pour nous orienter en ville. Le reste de la journée se passe à établir le programme des jours à venir et à collecter toutes les informations nécessaires. Notre couchsurfeuse habite à 3-4 km du centre, dans un hlm à la soviétique : grande barre de béton aux plates-bandes emplies de feuillages et de pelouses. Le tout est plutôt convivial, familial. Sa coloc allemande ne revient que deux jours plus tard, l'appart est spacieux, joliment aménagé, empli d'un joyeux bazar au mieux duquel nous nous sentons vite à l'aise. Le lendemain nous avons décidé de louer des vélos pour parcourir les 90 km aller-retour qui longent la frontière de Röske à Kelebia. Nous voulons avoir le cœur net sur l'ouverture de la frontière à tous vents en-dehors des postes de douane disposés sur les axes routiers. Le loueur nous propose deux VTT assez miteux plutôt que les rutilants qu'il a par ailleurs. Nous ne protestons pas, à notre grand malheur, comme nous le verrons plus tard; La route de Szeged à Röske (15km) est ravissante, la balade est grisante malgré le soleil toujours brûlant qui nous tape sur la tête et nous oblige à de fréquentes haltes à l'ombre; A Röske nous traversons avec appréhension l'autoroute par un pont routier, craignant de croiser nos gardes d'il y a deux jours. Mais pas une seule voiture de police en vue. Nous suivons encore un moment la route qui s'enfonce dans la campagne, attendant de croiser un des sentiers de terre qui s'engage à travers champs et rejoint des petits lacs qui touchent la frontière. Nous espérerons que les lacs nous permettront de nous orienter et estimer notre progression sur la frontière. La route est bien plus longue à la pédale qu'elle ne le semble sur la carte, mon frère a décidé d'abandonner le t-shirt et préfère les coups de soleil aux ruissellements de sueur. Finalement nous nous engageons dans ce qui nous semble être un des sentiers repérés, dans un cadre naturel magnifique de roseaux, de hautes herbes et de bois touffus. Première surprise : la terre est du sable et nos vtt s'enlisent à chaque instant d'inattention. La progression est particulièrement ardue. Puis viennent les branchages qui fouettent le corps, les toiles d'araignées qui engluent les visages puis les endroits marécageux où le sentier disparaît dans une dense zone de roseaux. Un vrai safari notre échappée cycliste. Un paysan nous remplira notre bouteille d'eau à son puits avant que nous parvenions avec soulagement à la frontière marquée par un alignement de pierres blanches espacées de 200 m chacune et marquées MK (république magyare). Les pierres disparaissent parfois dans les herbes. Nous les prenons en photo, à défaut d'autre chose. Puis nous entreprenons notre long et très ardu longement de la frontière sur 10 km qui nous laissera épuisés à la sortie du sentier en-dessous de la ville d'Assothalom. A Assothalom nous avons noté un lac avec plage où nous espérons nous baigner et manger lorsque nous y parviendrons vers 15h. La route est longue et nous dévorons, affamés, les fruits encore verts des vergers qui bordent la route. Parvenus à Assothalom c'est la catastrophe : crevaison. Et nous nous apercevons rapidement que les hongrois ne sont pas excessivement serviables : tout le monde roule sur vtt mais personne n'a de pompe; Nous écumons les petits commerces et les rares bars du petits village avant de trouver des pompes antiques inadaptées; C'est finalement un sympathique gonfleur de pneu de voitures qui nous sauvera; il a travaillé sur les chantiers de St Nazaire nous dit-il. La chambre à air sortie ne présente pas de crevaison, du coup on la remonte et on la gonfle avant de repartir. Au bout de 100 m le pneu est à nouveau à plat, le moral tombe dans les chaussettes. Nous rachetons une chambre à air juste avant la fermeture du magasin puis retournons changer la chambre à air et la faire gonfler. Au final nous aurons perdu 2h dans Assothalom, épuisés nerveusement mais soulagés que la mésaventure prenne fin. Nous prenons un pique-nique bien mérité et décidons d'écourter notre périple de 20 km et de retourner à Szeged sans demander notre reste à Assothalom; le retour de 30 km sera interminable, mais nous avons retrouvé notre bonne humeur et chantons à tue-tête. Le soir, en attendant que notre couchsurfeuse sorte du boulot (à 22h) nous cherchons vainement à faire des courses (tout est fermé) ou à manger (pas de restos : les hongrois aiment les bars mais mangent chez eux). Nous devons donc nous contenter d'une mauvaise pizza servie antipathiquement. Nous terminerons la soirée avec une discussion politique très intéressante avec notre hôte aussi bien sur la situation de la Hongrie qu'à l'international. Notre troisième et dernière journée ensembles, nous décidons de rejoindre Kelebia en bus pour y approcher le centre de rétention. Seulement nous nous apercevons que l'adresse que nous avons ne désigne aucun lieu précis et que la ville est grande. De plus nous sommes dimanche et les cybercafés qui nous permettraient de vérifier sont fermés. La fatigue morale et l'aversion contre la Hongrie nous gagnent. Nous prenons un copieux repas dans le seul restaurant existant des environs : nous nous retrouvons seuls dans une grande salle tamisée par de vieux rideaux, l'ambiance est assez austère et incongrue, d'autant plus que les menus sont en allemand. En fin de compte c'est un plan de ville plus bavard qu'un autre qui nous permettra de découvrir une vaste zone notée "police" à 30 mn à pied de la gare routière. Si le centre est quelque part, il ne peut être que là. L'endroit est facile à repérer : série de drapeaux hongrois, vaste enceinte surmontée de barbelés, nombreux bâtiments aux fenêtres grillagées et aux vitres opaques. Nous entreprenons le tour de l'endroit, prenant garde de ne pas être aperçus en train de prendre des photos. L'approche par l'arrière semble plus aisée, le mur donnant sur des jardins ouvriers bordées d'habitations entourées de végétations. Petit moment de tension lorsque les chiens des habitations voisines aboient de concert. Un trou dans le mur nous offre un bon point de vue sur l'intérieur. De très nombreux véhicules policiers du même genre que celui qui nous a interpellé deux jours avant sont garés dans la cour. Mais rien ne bouge. Une petite rotation de l'appareil photo au-dessus du mur et le centre est dans la boîte. Il est alors temps de filer dare-dare avant d'être repérés et pris avec les photos. Retour à la gare routière et bus vers Szeged. Épuisés et peu motivés nous faisons l'impasse le soir sur la proposition de notre hôte de la rejoindre en discothèque. Nous discutons un moment avec sa colloc allemande très vivante et multilingue (français, anglais, allemand parfaits et un peu d'hongrois). C'est tôt le matin que nous prendrons le train pour Budapest, regrettant de ne pas avoir pu dire vraiment aurevoir à notre adorable hôte. Mon frère descend à Szegled et repart vers l'Ukraine. Une étrange sensation de se séparer après tous ces jours ensembles dans une parfaite entente et complicité. Une séparation aussi chaotique que nos jours passés : moi qui fait remarquer à mon frère qu'il est arrivé alors que nous regardions un film, lui qui part en catastrophe, l'ordi sous le bras, le sac sur une épaule. Et un signe de main par la fenêtre avec un sourire puis un sms pour les quelques mots qu'on a pas eu le temps d'échanger. Je poursuis mon périple en solitaire vers Budapest que j'ai eu envie de visiter avant de rejoindre Varsovie où j'ai encore un objectif de notre voyage à remplir. Mon frère va quant à lui retrouver notre amie J. pour rencontrer les migrants en Ukraine, sur les villes frontalières, avant de poursuivre en Russie où l'attend sa copine dans sa famille. Suite au prochain épisode : entre Budapest et Varsovie ... Prose de Songe, le Samedi 21 Août 2010, 17:09 dans la rubrique "Journal fragmentaire ...".
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