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Nina : Juste de passage pour te souhaiter un joyeux anniversaire ...Ça fait plus d'un an que je lis tes écrits, sans laisser de traces ^_^.... Georges Brassens avait raison, "ce qu'il faut de malheur pour écrire la moindre chanson" ! Si le chagrin est toujours trop envahissant, au moins il permet chez certains une belle créativité !!! Je te souhaite de ne pas avoir envie d'écrire trop souvent, sauf si c'est pour nous offrir des élans de joie !!! Si je t'encourage à écrire, jamais je ne souhaiterais que tu sois triste pour arriver à écrire de bien belles choses .
Songe : La plupart du temps les beaux moments se vivent et les tristes s'écrivent, c'est ce qui fait soit regretter l'écriture soit jalouser la vie dans les entre-deux, quand l'intensité n'est là ni pour se vivre pleinement ni pour apporter suffisamment d'inspiration. Mais heureusement il y a le souvenir et le ressenti pour ressusciter les peines et les joies et s'en imprégner suffisamment pour qu'il y ait de l'encre à l'encrier :) Merci d'avoir mis un peu d'encre ce soir dans le mien, ça m'a donné envie de me souvenir que j'aime écrire :) Youssouf : Bonsoir, Songe. Pardonne moi de t'avoir agressé stupidement il y a 16 ans. J'étais très con. Songe : Il n'u a rien à pardonner, sinon à toi-même :) nous ne sommes pas ce que nous fûmes mais nous pouvons être ce que nous aimerions devenir ... babao : coucou d'il y a très longtemps, j'espère que tu vas bien. Réagir :
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Enguérand de Lepreux au Pays de Vanupied
Partie première
Depuis cet été "ma petite demoiselle" m'a sollicité à plusieurs reprises pour que je lui conte la suite des aventure de mon Don Quichotte fait maison, le chevalier Enguérand de Lepreux (à prononcer Le preux et non Lépreux), né sous une toile de tente (il me semble). Comme je suis un conteur capricieux, je l'ai frustrée à plusieurs reprises en gardant égoïstement pour moi-même les fabuleuses aventures de mon "héros". Pour elle et afin d'en faire profiter d'autres, j'ai décidé de partager avec vous les confidences de ce noble personnage à mon humble personne.
Enguérand de Lepreux est un noble comme on n'en fait plus guère, du moins dans l'opinion qu'il pense que les autres se font de lui; mais pour être précis je dirais plutôt que ceux qui font sa connaissance se disent que c'est un noble comme on n'en a guère jamais fait. Il serait aventureux de discuter de la nuance entre ces deux visions avec l'un ou l'autre parti et il est communément admis comme compromis qu'Enguérand est un noble et cette seule définition convient fort bien à celui-ci. Nous ne nous attarderons pas aujourd'hui sur les ascendances d'Enguérand mais nous contenterons d'accepter qu'il soit noble, doté d'un fier destrier et d'une fidèle écuyère lutine toute vêtue de vert (et nous ne ferons pas de parenthèse pour signaler que l'appellation de "vieille carne" est à éviter en présence d'Enguérand lorsqu'on souhaite lui vanter les qualités "visibles", "remarquables" et "indéniables" de son destrier). Ce qui amena Enguérand à se perdre dans le dédale des Portes-entre-les-Mondes est le sujet de quelques tomes d'une chronique épique et trépidante rédigée par Enguérand lui-même, à ses risques et périls. La version soft sera dévoilée ultérieurement dans un petit appendice de notre ô combien humble et misérable chroniqueur (au regard du faste de notre bienaimé héros). Le récit que je veux vous conter aujourd'hui me vient du frère ainé de la cousine du neveu par alliance du Duc de Batride, vénérable vétéran des campagnes du Trou de Chausse. Enguérand avait alors joué un rôle incontournable dans la résolution du conflit qui opposait en ces temps le Duc à sa soeur, Hildegaarde. La raison du conflit s'était perdue dans les mémoires comme le veut la tradition des "petites brouilles qui font les grands massacres" (les Allanpedinudistes, peuple du Pays de Vanupied, sont très respectueux de cette tradition et se font un devoir de se chercher querelle pour rétablir les excès de démographie lorsque le besoin s'en fait sentir). Enguérand s'était aventuré en ces terres par un hasard qui, s'il n'avait rien de malheureux sur le moment, se rattrappa fort bien en ce sens par la suite. Alors qu'il tentait de refermer une des Portes-entre-les-Mondes qui rechignait à adopter la forme de son cadre, il fut emporté avec la poignée de celle-ci dans un élan rétroactif et vint heurter le coche d'en face. Or Enguérand est homme courtois et attaché à la politesse, aussi ne se fit-il pas prier lorsqu'une voix revêche lui intima d' "ENTREZ !!!!" L'hôtesse ne présentait pas les charmes évidents qu'Enguérand pensait trouver chez celle qui l'avait si généreusement invité à entrer et c'est de peu qu'il manqua de lui servir un "Messire" qui eut fortement entâché les prémisces diplomatiques de notre héros auprès de la gente "Gardienne attachée aux portes" de ce monde. Il s'en tira avec une révérence qu'il n'accompagna pas, fort judicieusement, d'un baise-main sur l'appendice boudiné de notre créature. Et c'est ainsi qu'il obtint le passage vers le Pays de Vanupied qui s'étendait à partir d'un vaste portail de fer forgé. Il était de coutume que l'on se défît de ses chausses à l'entrée du pays et qu'on les déposât au long du couloir qui précédait le portail, à un emplacement libre, ou par-dessus les précédentes s'il n'en demeurait plus. Contre rétribution, il était accordé la grâce exceptionnelle de se voir voir garantir qu'aucun sabot crotteux ou soulier clouté ne vint recouvrir vos chausses par la suite en abîmant leur cuir délicat. Il est à noter que dans ce pays aucun chromosome d'équidé n'a jamais engendré sa lignée et que les gens du crû, qui ne reçoivent de visiteurs que de gens du crû exilés, n'ont jamais eu affaire au moindre cheval. Enguérand fut donc prié de laisser les quatre sabots de son destrier à l'entrée. Ayant tenté d'expliqué que son compagnon s'en sentirait mal, il se heurta aux soupçons obtus d'une gardienne rompue aux tentatives de resquille : elle n'allait pas s'en laisser conter par un nobliaux, sa demie-portion et leur bestiole rachitique. Il fallut ôter les fers pour convaincre la matrone qu'on s'était acquitté d'une tradition séculaire incontournable et surtout du paiement dû pour chaque dépôt de chausses. Enguérand dut donc par la suite se contenter de marcher au côté de son destrier en se persuadant qu'ainsi on reconnaîtrait son humanité vis à vis de son écuyère dont il partageait la peine en souffrant de ses cors. De fait, quelques lieues plus tard, sur un chemin caillouteux à souhait, une halte s'avérra nécessaire pour panser les petons ayant pâti. Il s'agissait là d'une halte tout ce qu'il y a de plus pittoresque, dans un vallon charmant parcouru d'une rivière chantante, accompagnée par un concerto de gazouillements, au coeur d'une végétation fruitée et fleurie. Gwin, de son surnom Gwinaelle (les lutins ont un sens inné à la contradiction lorsqu'il s'agit de simplification), notre mignone écuyère, se proposa d'aller cueillir des baies afin que ripaille puisse s'ensuivre. Enguérand, quant à lui, se mit en chasse dans cette contrée visiblement giboyeuse. Gravissant une coline pour sortir du vallon, Enguérand se trouva au prise avec une végétation touffue qui lui semblait le repousser lorsqu'il tentait de l'écarter pour se livrer un passage. Il se décida finalement pour un usage de la force qu'il précéda, comme il se doit, quand bien même il s'agissait de végétation, d'une sommation d'usage. Et comme par miracle les branches churent et il se trouva nez à nez avec des Allanpedinudistes penauds actionnant treuils et leviers pour animer les branchages. Au-delà des insolites manoeuvriers on voyait un alignement de musiciens dont les hapeaux reproduisaient un gazouillement familier. En arrière-plan enfin, dans une plaine encaissée on voyait s'affronter nombre d'hommes en armes pour les uns chaussés et les autres déchaussés. Enguérand s'enquit alors de la situation : - Hola gazouilleurs et manubranchistes, que se passe-t-il ici ? Quel est la raison de ce simulacre ? Et quelle cause fait donc se pourfendre ainsi ces gens de bien ? Et une voix de lui répondre : - Monseigneur de Batride pourfend les pourceaux de notre dame Hildegaarde et nous sommes en charge de dissimuler les affaires intestines au regard de l'étranger afin que notre pays ne souffre d'une baisse de fréquentation de ceux qui y viennent pour jouir des charmes de son terroir. - Et quelle est la raison de l'outrage ? - La valetaille de Dame Hildegaarde foule au pied nos traditions en chaussant celui-ci. - Ce serait donc cause à se pourfendre ? - C'est la cause qui fût décidée pour l'affrontement de ce jour, demain ce sera au tour de Dame Hildegaarde de décider de la raison de la bataille. Elle nous le fera savoir par plénipotentiaire que nous pendrons au-dessus des douves afin de sceller l'outrage qui légitimera la rixe du jour. - Et si vous ne pendiez pas le plénipotentiaire qui ne venait pas vous donner une cause de vous combattre, il n'y aurait pas affrontement alors ? - Ce serait un affront à la tradition du Casus Belli, et il nous faudrait laver celui-ci en prenant les armes. - Et si vous ne répondiez pas à l'affront ? - Ce serait outrager notre Dame Hildegaarde qui nous déclarerait aussitôt la guerre pour la journée. Enguérand ressentit une fatigue soudaine, comme si quelque chose de trop compliqué ou de trop simple lui échappait. Coeur noble et attâché au maintient de la paix tel qu'il est stipulé dans l'article 41.3 du Code Onusien du Digne Chevalier, il se sentit investi de la mission de ramener l'ordre et la sérénité en ces contrées troublées. Prose de Songe, le Samedi 16 Décembre 2006, 13:34 dans la rubrique "Il était une fois ...".
Commentaires : |
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Bon dis tu racontes la suite maintenant ? :)