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Nina : Juste de passage pour te souhaiter un joyeux anniversaire ...Ça fait plus d'un an que je lis tes écrits, sans laisser de traces ^_^.... Georges Brassens avait raison, "ce qu'il faut de malheur pour écrire la moindre chanson" ! Si le chagrin est toujours trop envahissant, au moins il permet chez certains une belle créativité !!! Je te souhaite de ne pas avoir envie d'écrire trop souvent, sauf si c'est pour nous offrir des élans de joie !!! Si je t'encourage à écrire, jamais je ne souhaiterais que tu sois triste pour arriver à écrire de bien belles choses .
Songe : La plupart du temps les beaux moments se vivent et les tristes s'écrivent, c'est ce qui fait soit regretter l'écriture soit jalouser la vie dans les entre-deux, quand l'intensité n'est là ni pour se vivre pleinement ni pour apporter suffisamment d'inspiration. Mais heureusement il y a le souvenir et le ressenti pour ressusciter les peines et les joies et s'en imprégner suffisamment pour qu'il y ait de l'encre à l'encrier :) Merci d'avoir mis un peu d'encre ce soir dans le mien, ça m'a donné envie de me souvenir que j'aime écrire :)
Youssouf : Bonsoir, Songe. Pardonne moi de t'avoir agressé stupidement il y a 16 ans. J'étais très con.
Songe : Il n'u a rien à pardonner, sinon à toi-même :) nous ne sommes pas ce que nous fûmes mais nous pouvons être ce que nous aimerions devenir ...
babao : coucou d'il y a très longtemps, j'espère que tu vas bien.

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Au bord des Continents

La démocratie est morte, à bas l'olligarchie !
Il y a 2000 ans, Platon décrivait comment le régime le plus juste et plus beau en apparence, la démocratie, cédait le pas à l'oligarchie, le régime fondé sur la richesse et dirigé par les plus riches.

Aujourd'hui on peut effectivement se demander si nous vivons en démocratie ou déjà en oligarchie, si les lois sont au service de la population et de la Cité (au sens grec et romain de l'espace public et politique, la polis et la res publica), ou si les lois sont forgées dans la facilitation de la mondialisation, appelée de ses vœux par le capital.

Il y a encore quelques années je luttais pour la démocratie, comme si elle incarnait à elle seule un idéal social étendu au plus grand nombre; à présent je m'aperçois à quel point Platon avait raison en décrivant la démocratie comme le creuset le plus favorable d'idées pour la naissance d'un autre régime; la démocratie est en quelque sorte le régime transitoire qui s'instaure en gestation du régime qui le suit, et qui s'en nourrira. La démocratie n'est tout simplement pas une fin en soi, elle est la base égalitaire sur laquelle le déséquilibre pourra se construire patiemment avant de se dévoiler sous la forme d'un régime oligarchique ou/et tyrannique.

La dictature de l'argent est une évidence qui s'impose de plus en plus à ma vision : lorsque les pouvoirs se concentrent entre les mains de ceux qui détiennent également la puissance financière, ou s'acoquinent en tous cas pour se renforcer les uns les autres, et que la "représentativité démocratique" se retrouve court-circuitée pour se mettre non plus au service du bien collectif, le bien public, mais à celui du bien privé, alors je pense qu'on entre dans une forme de dictature semi-consentie de l'argent par la population. On vote de plus en plus utile, non plus pour contribuer à une vision constructive et collective de l'avenir, mais pour préserver et protéger des acquis individuels, se préserver de la dépossession.

Le sécuritaire n'est rien d'autre que le spectre de la dépossession : la crainte de se faire déposséder de ses biens, de son intégrité physique ou morale. Le plus paradoxal est que chaque vote sécuritaire participe à une vision anxiogène qui dépossède plus sûrement l'homme de sa liberté que n'importe quel cambrioleur, agresseur ou "délinquant". La société se segmente en prés carrés. D'ailleurs la propriété n'a véritablement commencé à étendre son règne aux USA que quand le barbelé a lardé les immenses prairies américaines de barrières. L'image symbolique de la liberté américaine, cet indien qui parcourt librement la prairie sur son cheval, sans entraves, a appelé à elle des millions de colons qui, dès qu'ils ont mis le pied sur ces plaines, ont eut tôt fait tuer l'indien et de segmenter et de s'approprier son espace vital. De la liberté il n'est resté finalement que l'imaginaire puissant qui contribue encore aujourd'hui au rêve américain, cette sensation que sur ce continent tout est possible. Mais la vérité c'est que l'argent s'est substitué à cette image et que la richesse s'est imposée comme synonyme de liberté : l'Amérique est le continent de l'argent facile, de la liberté ... entrepreneuriale et sûrement pas du libre-arbitre.

Et c'est là que s'articule la servitude moderne, dans le sentiment que la liberté se réduit à la libre-entreprise : le libre-arbitre se résume à la liberté d'entreprendre. Or c'est là un raccourci dangereux : toute la société est prisonnière de cette soif de liberté que les gouvernants attisent et cultivent savamment. La profusion et la diversité sont mis en avant comme des preuves indéniables de notre liberté de choix. J'ai à ma portée une infinité de choses que je peux acheter, d'activités que je peux pratiquer, de passe-temps et de gadgets pour "habiter" mon univers affectif. La convoitise devient liberté et la possession devient pouvoir dans l'imaginaire collectif suscité par le libéralisme.
Dans une démocratie, le gouvernant est celui qui est élu par le peuple pour le représenter. Or, lorsque le peuple se persuade que le système qui garantit sa liberté est nécessairement le plus juste ou tout du moins le moins mauvais, et que la vision que le peuple a de la liberté se résume à sa liberté de posséder et d'entreprendre (l'extension de ses possessions), alors le gouvernant n'est rien d'autre qu'un grand entrepreneur qui sous couvert de favoriser l'entreprise collective, favorise avant tout sa propre entreprise.

Le résultat en est que la démocratie se réduit peu à peu à n'être plus garante du bien collectif mais celle du bien privé. Or, dans une ère de mondialisation, on peut s'inquiéter que la planète toute entière est en voie de privatisation par le biais des brevets qu'on appose sur le vivant, la création culturelle et les connaissances humaines. Le bien commun subit une attaque à grande échelle de la part de ceux qui se sentent investis, de la sacro-sainte mission d'étendre la propriété privée, leur propriété privée, tout élus qu'ils sont par un système faussement démocratique.

L'OMC, le FMI, la Banque Mondiale sont les institutions où les gouvernants, regroupés, se réunissent autour d'une vision unique et liberticide. Seules importent la privatisation du bien commun, et la protection du vecteur le plus puissant de la mondialisation : le capital ainsi que le flux qui lui permet de circuler, s'engraisser artificiellement et grossir en phagocytant l'organique et l'inorganique, pour les régurgiter finalement en objets de profit.

S'il n'y avait les milliers de mort de la faim en Afrique, les ruines innombrables des petits propriétaires terriens dépossédés par les plans criminels du FMI dans tous les pays où il s'installe comme un conquérant impitoyable et indifférent aux cultures locales; s'il n'y avait pas non plus ces milliers de licenciés par les entreprises du CAC40, qui génèrent des profits grâce à la main d'œuvre des pays pauvres, asservie et corvéable à merci.
S'il n'y avait pas tous ces drames humains qui se comptent en millions, alors on serait tenté de croire le discours policé de ceux qui prétendent offrir à chacun la possibilité de s'enrichir par le travail et accéder ainsi à la liberté de l'homme moderne. La vérité n'est rien d'autre qu'une perte d'identité collective dans un vaste machine à pressuriser l'humanité jusqu'à la moelle, jusqu'à ce qu'elle ne génère plus aucun profit. Nous n'appartenons plus à une culture, nous appartenons à LA culture, celle de l'oligarchie, celle de l'argent facile, de la liberté d'entreprendre et de la profusion. D'innombrables cultures se sont se construites dans le respect d'un environnement dont elles avaient besoin qu'il soit sain pour pouvoir leur restituer le nécessaire à leurs besoins vitaux. Aujourd'hui on draine toute la vitalité du globe pour produire à outrance, inconscients, indifférents ou impuissants aux conséquences sociales et écologiques trop lointaines ou trop indirectes que la surconsommation provoque.

La démocratie n'est plus. Elle est le pantin grimaçant d'une nouvelle forme de dictateurs invisibles : les propriétaires auto-proclamés de la planète, qui forment une hiérarchie mouvante où les petits propriétaires périclitent à foison, surendettés, trop gourmands ou sur le passage d'un plus obèse qu'eux, et où les grands propriétaires continuent, comme une dynastie, à se partager le monde entre eux en piétinant tout ce qui entrave leur expansion boulimique de fusions-acquisitions.

Aujourd'hui je ne me bas plus pour la démocratie, je lutte pour le bien commun et collectif, qu'il soit culturel, social ou naturel. Cette prise de conscience m'a permis de me libérer de toute l'anxiogénéité de ceux qui agrippent à de prétendus acquis sociaux et à un système de valeurs "démocratiques" censé les garantir.

En vérité, ils ont perdu ces acquis le jour où la majorité de la population n'a pas voté comme eux et a élu ceux qui avaient depuis toujours comme programme d'établir le bien privé comme nécessité première, avant toute considération sociale et humaine. A partir de là, chaque lutte pour un acquis ressemble davantage à un caprice d'enfant à qui on est déterminé à enlever le jouet et qui s'imagine qu'en s'agrippant très fort, on ne lui prendra pas. On le lui prendra pourtant par la force ou simplement dans un moment d'inattention, quand il agrippera à autre chose. Ainsi passent les réformes, par la force ou la ruse ...

Il me semble essentiel, par conséquent, de se projeter dans l'avenir en tentant de cerner une évolution globale et en essayant de lutter contre un ensemble et une idéologie, davantage que contre un acte isolé de l'adversité. On ne construit pas assez la résistance du lendemain : on passe un temps fou à réagir au jour même.

Il est essentiel d'envisager le devenir d'une oligarchie, comme Platon avait envisagé celui de la démocratie. Et en devinant l'adversaire de demain, il faut se préparer à avoir un temps d'avance sur lui, être avant-gardiste dans sa lutte et dans sa vision. Je crois sincèrement que c'est ce qui a fait l'étoffe des plus grand révolutionnaires : leur aptitude visionnaire à construire leur résistance et leur révolution pour le lendemain et même le surlendemain. Il y a trop de gens qui croient au jour J, qui guettent l'incendie qui jaillirait du premier heurt social et qui finalement repartent déçus et humiliés d'y avoir cru autant. S'ils employaient toutes ces énergies, dépensées dans un combat acharné mais perdu d'avance, à la construction d'une résistance patiente et sur le long terme, alors on aurait là un ferment tout à fait nouveau de révolte et d'émergence d'une nouvelle société.

Je ne désespère pas de trouver des gens qui auraient cette volonté et cette conscience, avec lesquels on pourrait faire autre chose que soupirer et désespérer interminablement en fin de chaque réunion.

Cartago delenda est ...

Prose de Songe, le Samedi 11 Décembre 2010, 00:35 dans la rubrique "Pensées".

Commentaires :

Sok
11-12-10 à 17:31
J'ai tendance à croire aussi que la politique n'est pas dans le bulletin de vote ou dans la revendication syndicale. Tout cela, ce n'est somme toute que de la gestion, jamais de la politique. Pas de vrai différence entre voter et participer à une AG de copropriétaires.

Alors, que faire ? C'est à construire. Probablement par des initiatives locales, pour commencer. Des actions restreintes.

 

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