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Nina : Juste de passage pour te souhaiter un joyeux anniversaire ...Ça fait plus d'un an que je lis tes écrits, sans laisser de traces ^_^.... Georges Brassens avait raison, "ce qu'il faut de malheur pour écrire la moindre chanson" ! Si le chagrin est toujours trop envahissant, au moins il permet chez certains une belle créativité !!! Je te souhaite de ne pas avoir envie d'écrire trop souvent, sauf si c'est pour nous offrir des élans de joie !!! Si je t'encourage à écrire, jamais je ne souhaiterais que tu sois triste pour arriver à écrire de bien belles choses .
Songe : La plupart du temps les beaux moments se vivent et les tristes s'écrivent, c'est ce qui fait soit regretter l'écriture soit jalouser la vie dans les entre-deux, quand l'intensité n'est là ni pour se vivre pleinement ni pour apporter suffisamment d'inspiration. Mais heureusement il y a le souvenir et le ressenti pour ressusciter les peines et les joies et s'en imprégner suffisamment pour qu'il y ait de l'encre à l'encrier :) Merci d'avoir mis un peu d'encre ce soir dans le mien, ça m'a donné envie de me souvenir que j'aime écrire :)
Youssouf : Bonsoir, Songe. Pardonne moi de t'avoir agressé stupidement il y a 16 ans. J'étais très con.
Songe : Il n'u a rien à pardonner, sinon à toi-même :) nous ne sommes pas ce que nous fûmes mais nous pouvons être ce que nous aimerions devenir ...
babao : coucou d'il y a très longtemps, j'espère que tu vas bien.

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Première scéance
Avant-propos : j'ai commencé à écrire ce texte il y a quelques mois. Je voulais exprimer un ensemble de sentiments et de réflexions qui me sont venues en écoutant les récits de mes proches ayant vu un "psy".

Le divan est confortable, une légère brise pénètre par la fenêtre avec le soleil printannier. Le lieu est neutre, juste ce qu'il faut pour que chacun s'y sente à l'aise mais sans que rien ne puisse accrocher la sensibilité; une consciencieuse dépersonnalisation ...

Je ne voyais pas de raison particulière d'être ici sinon la curiosité. Le regard qui me dévisageait poliment derrière des lunettes légères et sous une mèche rebelle, m'apaisait même si au fond de moi me titillait cette appréhension de l'inconnu, ce petit brin de fierté qui récuse l'autorité de l'autre pour ce qui a trait à notre intimité.

- Monsieur Quidam, dites-moi ce qui vous a conduit à venir ici.

Nous y voilà, l'entrée en matière, le premier pas qui coûte ...

- Vous savez, je n'ai pas l'habitude de parler ainsi ouvertement ... il y a tellement et si peu de choses à dire que je ne sais exactement comment commencer.

Un sourire engageant

- Je crois que je vais vous parler comme je parle à mes carnets, c'est sans doute la meilleure façon de m'affranchir de la pudeur que j'éprouve à engager avec vous cet entretien sur moi-même.

Impassibilité

- Je suis venu ici parce que je crois en l'alchimie fortuite des évènements lorsqu'ils sont bousculés; j'écris depuis des années en fait ... ça me permet d'évoluer dans ma vision des choses, c'est un peu comme si je faisais d'une partie de moi l'interlocutrice pour les autres parties, une façon de me fragmenter et m'interpeller en tentant d'être à la fois celui qui se confesse et son confesseur ... je ne sais pas si vous comprenez ... comme si vous preniez une partie de vous-même pour la placer en face de vous. Tant que vous n'accouchez pas de votre sensibilité sur un support comme l'artiste le fait de son oeuvre, elle est indistincte, abstraite et indiscernable dans sa pleinitude. Vous êtes un peu mon support aujourd'hui, je me suis dit que changer de support donnerait sans doute un angle de vue différent ...

Sourire

- En fait j'avais besoin de ce changement d'angle de vue, j'ai l'impression de tourner en rond dernièrement, de me répéter et de m'obstiner dans des interprétations trop subjectives pour que je sache véritablement que penser de ma situation actuelle. Je stagne ...

J'hésite, effrayé par la conscience d'être parvenu au point de non retour, celui où j'ouvre la boîte de pandore à un élément étranger à ma perception et mon intimité.

- Expliquez-moi ...

- Je vis avec quelqu'un depuis quatre ans et nous avons un enfant d'un an et demi. J'ai conscience de ne pas avoir vécu des choses si douloureuses que cela, bien qu'elles m'aient tourmenté sur le moment; des choses de l'existence qui blessent plus qu'elles ne devraient lorsqu'on dispose de trop peu de recul et de temps pour relativiser. Des déceptions, des frustrations ici et là, des chagrins qui ne passent pas toujours : je crois qu'on en a besoin pour conserver une sorte d'intensité souffrante à ce qui a perdu la sienne propre avec le temps. J'avais pourtant conscience que tous ces petits malheurs qui émaillent le vécu quotidien étaient un peu futiles et que l'importance que mes sentiments y accordent était en fin de compte très affectée. Il n'y a finalement que cette langueur récurrente qui m'obsède, ce sentiment de vide inexpliqué qui jaillit ici et là, avec la fatigue, l'énervement ou la tristesse. J'ai pourtant bien des choses précieuses à ce jour : une famille que j'aime, quelques projets qui m'importent pour l'avenir et une situation relativement confortable. J'imagine qu'à vos yeux je ne suis ici que sur un coup de tête, une sorte de blues passager, une crise de la trentaine approchante.

Impassible toujours

- Non ce n'est pas ça, je ne pense pas. Je suis ici pour quelque chose de plus profond, pour avoir affaire à un être humain qui ne peut pas se dérober quand je lui parle, qui peut à la limite refuser ma clientèle.

sourire


- Je vous écoute, continuez ...

- C'est un peu prétentieux de ma part, j'en suis conscient, de penser que ce que j'ai à dire puisse déranger assez pour qu'on me refuse une écoute mais c'est si rare qu'on puisse s'exprimer sincèrement et que la pudeur ne censure pas instinctivement les conversations par un silence pesant. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire ... l'émotivité semble être une indécence en société, à tel point qu'on s'en préserve à tous prix, de crainte qu'elle ne soit importune pour les autres. Parfois j'ai le sentiment de cheminer sur une ligne tracée entre les gens que je rencontre, une ligne dont je ne suis pas autorisé de m'écarter de plus d'un pas. Il y a toujours un malaise à l'affût de tout ce qui n'est pas "émotivement raisonnable". J'ai l'impression de devenir abstrait ...

- Non non, continuez, je vous en prie ...

- Je vous remercie. J'ai un peu peur de vous mettre mal à l'aise aussi en exprimant cela; mais j'ai besoin de franchir la ligne, de m'éloigner de celle-ci de plus d'un pas ... je souffre de ne pas pouvoir le faire de vive voix en vis à vis. Bien sûr il y a ma "compagne" - je ne supporte pas ce mot étriqué mais je ne parviens pas à en trouver un qui sache décrire exactement ce partage de deux vies - mais je crois qu'il est difficile de toujours s'ouvrir pleinement avec une personne qui se situe au centre même de notre existence; vous comprenez, j'ai besoin d'un regard excentré, extérieur, sur ce que je ressens et vis. Autant je souffre d'un défaut d'émotivité vers l'extérieur, autant l'émotivité trop récurrente au sein de mon couple me semble néfaste : il est difficile de relativiser lorsqu'on est impliqué émotionnellement dans les sentiments de l'autre; or j'ai besoin d'avoir face à moi un interlocuteur qui puisse relativiser ce que j'exprime avec émotion.

- Vous n'avez jamais eu cet interlocuteur dans votre entourage ?

- Oui et non, c'est une question de niveau d'expression je crois : je peux exprimer mes soucis d'ordre général, sur la vie quotidienne, d'ordre relationnel ou même mes idées et convictions sur l'actualité, tant qu'elles restent politiquement correctes, si j'ose dire; mais si j'aborde une vision plus profonde, plus viscérale et émotionnelle de mon existence et du monde autour, j'ai l'impression de me heurter à une angoisse irrationnelle, un malaise instinctif et systématique. J'en ressens presque une culpabilité ...

Une expression difficile à déterminer, entre intérêt et prudence je suppose ...

- Vous avez l'impression de déranger les autres ?

- Oui mais c'est plus ... comment dire ? Plus enraciné que la gêne il me semble. C'est difficile à décrire, j'ai l'impression d'être un peu paranoïaque quand je vous décrits ce sentiment comme ça; peut-être le suis-je en effet un peu ... mais je ne m'exclus pas du lot, j'ai conscience de participer un peu à ces réactions par moments, même si j'apprécie infiniment les rares situations émotionnelles collectives ou individuelles qui conduisent à un élan d'authenticité. Je ne me dissimule pas particulièrement, je suis disposé à me confier, à parler ouvertement de tout, mais avec le temps j'ai appris à adopter ce masque social qui me pèse et qui semble peser à nombre de personnes si j'en juge leurs écrits ...

- Qu'entendez-vous par écrits ?

- Vous savez, j'ai l'impression de vivre paradoxalement à une époque de médiatisation très émotionnelle mais où les relations sociales ne sont pas le reflet de la libéralisation des moeurs qu'elles revendiquent. Briser des tabous semble être devenu une sorte de signe d'appartenance à la modernité, un gage d'individualité et de liberalisme. Mais, le temps faisant, j'ai l'impression que ces traits caractérisent surtout l'individualisme et sont loin de la liberté d'expression revendiquée. Ce que je veux dire par là c'est qu'on s'exprime sans doute davantage, que les moyens d'expression se sont beaucoup diversifiés et généralisés, que la psychologie, les états d'âme sont moins marginaux, accueillis plus naturellement et qu'ils font même l'objet d'études, de sciences qui tendent à les normaliser. Mais tout ça passe par des intermédiaires, des jargons psychologiques, des outils de communication qui pallient à une grande difficulté à communiquer les émotions de façon spontannée. Vous voyez, quelque chose ne va pas, j'ai un trop plein d'émotions contenues, alors je viens vous voir; parce qu'au fond j'ai beau écrire sur tel ou tel support ou bien même me créer une identité virtuelle qui puisse me permettre une sorte de catharsis sentimentale, je finis par avoir besoin d'un réceptacle humain pour m'épancher. Or si je n'étais pas assûré que vous êtes là pour accueillir "passivement" - en quelque sorte - mes émotions, je n'aurais pas su vous aborder avec ces considérations, et sans doute ne m'auriez-vous pas laissé le faire dans un contexte autre que celui-ci. C'est une démarche individualiste et égoiste, parce qu'elle ne tient pas compte de vous mais essentiellement de mon besoin et de l'ouverture que me donne votre position "non sociale" pour l'assouvir. Je n'ai pas non plus envie de rester dans ce rapport injuste et je veux vous laisser le choix de ne pas vouloir m'écouter ou bien de me considérer comme un patient qui vient ici avec un problème auquel vous allez l'aider à répondre ...

Silence tendu, avec un mélange de gêne et de surprise dans le regard. Je perd un peu de mon assurance, je me sens fragilisé, comme si j'avais poussé d'emblée la sincérité trop loin pour pouvoir me replier prudemment dans ma coquille sociale.

- Je vous suis, continuez ...

- Oui ... enfin ... pour tout vous dire j'aurais presque été plus rassuré que vous me disiez le contraire, ça me semblait plus naturel, étant donné que c'est la première fois que nous nous rencontrons. J'avais une vision assez précise de ce que je voulais vous dire avant de venir vous voir, et voilà que je me sens ridicule et vaniteux d'avoir voulu provoquer ce dialogue-monologue artificiel. Je devrais peut-être arrêter là et m'excuser ... je me sens mal à l'aise vis à vis de vous, parce que je ne sais pas ce que vous allez penser de moi et de ma vanité. Je ... je vais y aller oui, c'est sans doute mieux ...

Un visage hermétique, indéscriptible, fendu par un mince filet de sourire se voulant sans doute apaisant mais trop contenu pour me débarasser de ce profond malaise qui me serre l'estomac soudainement et me donne l'envie de détaller de honte. Je me lève, j'attrape ma veste et me dirige précipitemment vers la porte.

- Attendez M. Quidam, vous m'intriguez et m'interessez, ce n'est pas très professionnel de ma part de vous l'avouer, mais j'aimerais que vous reveniez et que nous continuions ainsi, si vous le voulez bien.

Je me retourne stupéfait, mon coeur bat fort, entre vive émotion et soulagement. Je regarde son visage doux et bienveillant, entre la trentaine et la quarantaine, comme si je le découvrais que maintenant. Les mots sortent comme une soupape qui libère une trop forte pression.

- Merci, je reviendrais, je crois ...

Un sourire qui tente de dissimuler son trouble.

- J'aimerais que vous le fassiez, mais ne dites pas que je vous l'ai demandé ...

- Je ne dirais rien. A bientôt et merci !


Prose de Songe, le Mardi 20 Mai 2008, 22:26 dans la rubrique "Pensées".

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