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Nina : Juste de passage pour te souhaiter un joyeux anniversaire ...Ça fait plus d'un an que je lis tes écrits, sans laisser de traces ^_^.... Georges Brassens avait raison, "ce qu'il faut de malheur pour écrire la moindre chanson" ! Si le chagrin est toujours trop envahissant, au moins il permet chez certains une belle créativité !!! Je te souhaite de ne pas avoir envie d'écrire trop souvent, sauf si c'est pour nous offrir des élans de joie !!! Si je t'encourage à écrire, jamais je ne souhaiterais que tu sois triste pour arriver à écrire de bien belles choses .
Songe : La plupart du temps les beaux moments se vivent et les tristes s'écrivent, c'est ce qui fait soit regretter l'écriture soit jalouser la vie dans les entre-deux, quand l'intensité n'est là ni pour se vivre pleinement ni pour apporter suffisamment d'inspiration. Mais heureusement il y a le souvenir et le ressenti pour ressusciter les peines et les joies et s'en imprégner suffisamment pour qu'il y ait de l'encre à l'encrier :) Merci d'avoir mis un peu d'encre ce soir dans le mien, ça m'a donné envie de me souvenir que j'aime écrire :) Youssouf : Bonsoir, Songe. Pardonne moi de t'avoir agressé stupidement il y a 16 ans. J'étais très con. Songe : Il n'u a rien à pardonner, sinon à toi-même :) nous ne sommes pas ce que nous fûmes mais nous pouvons être ce que nous aimerions devenir ... babao : coucou d'il y a très longtemps, j'espère que tu vas bien. Réagir :
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Les Passagers de l'Arche ....
Partie 3
(Sergeï Aparin - Mont Atos) Jean-Nobod ... Il s'appelait Jans Van Boergen comme son grand-père maternel, pas Jean-Nobod Risilivitch comme chacun s'obstinait à l'appeler ici. Et il attendait de s'éveiller pour boire son bol rassûrant de cacao avant d'aller à l'école; mais rien de la sorte ne semblait vouloir avoir lieu et il se trouvait à présent dans un étrange carosse suspendu dans les airs, se déplaçant sur une mer de lustres immobile, sous un plafond de toiles bleues constellées d'étoiles et légèrement animées par un souffle d'air. Et à quelques pas de lui, appuyée à la fenêtre dans une gestuelle surfaite d'admiration, se tenait la demoiselle dans sa robe exubérante. Ils étaient seuls dans cette cage dorée, l'instant était à la fois magique et effrayant et Jans n'osait esquisser le moindre geste, tout à son angoisse. Sans se retourner, la jeune dame s'adressa à lui d'une voix douce. - Jean-Nobod, vous ne trouvez pas ce spectacle exquis ? Je me réjouis tant que vous soyez mon nouveau fils, l'ancien manquait si cruellement de fantaisie; je suis persuadé que vous ne me décevrez pas. Et elle se re tourna vivement, avec cet air capricieux de tant de jeunes filles de l'âge de Jans; seulement, elle n'avait pas l'âge de Jans et peut-être même le double. - Vous avez un visage doux, il me plaît ! Mais je n'aime pas vos cheveux, nous les feront boucler ! Et vous devrez apprendre à peindre car vous avez de beaux doigts fins qui nous feront beaucoup voyager. Jans se sentit soudain très mal à l'aise, il se demandait si quelqu'un penserait un jour à lui demander ce qu'il voulait lui. Pourtant il n'osait pas dire quoi que ce soit qui puisse froisser le visage extatique de la jeune demoiselle. Il fut sauvé par l'arrivée du carosse sur une sorte de rivage de galets soudés bordant la mer de lustre. Un petit pavillon était posé à même ce rivage, se détâchant sur l'obscurité qui devait marquer le bout de la salle. Il était nacré et sa forme évoquait vaguement un nénuphar renversé dont les pétales s'écartaient pour livrer passage à quelques femmes âgées vêtues un peu à l'image de ces femmes slaves qu'il avait vu dans des livres d'école. Elles attendaient patiemment leur arrivée et lorsqu'ils furent au pied du pavillon, elles en écartèrent les pétales pour leur ouvrir le passage. Ils arrivèrent dans une salle circulaire, en dome à son sommet, sans issue. Elle était plus large de l'intérieur que le pavillon ne le semblait de l'extérieur. Les murs étaient couverts de peintures se chevauchant les unes les autres et représentant toutes avec un grand réalisme, des lieux totalement surréalistes quant à eux. Les artistes ne semblaient avoir obéis à aucun soucis d''harmonie de l'ensemble et s'étaient repassés les uns les autres avec des peintures affranchies de tout cadre géométrique : devant lui il voyait une sorte de laboratoire envahi d'établis chargés de fioles et instruments sur des hauteurs vertigineuses et cette représentation était venue se superposer sans vergogne à un magnifique jardin apparemment juché sur une plate-forme élevée. à en juger les silhouettes lointaines de mâtures. Avant que Jans ne fut revenu du spectacle, la demoiselle ramassait l'un des innombrables pinceaux qui gisaient sur le sol au milieu de palettes jetées négligemment les unes sur les autres jusqu'à recouvrir entièrement le sol, salissant les souliers de tâches colorées. La demoiselle fit alors glisser le pinceau avec des gestes très vifs entre les palettes qu'on lui tendait spontanénement et la représentation du jardin; au bout d'un temps relativement long, la peinture avait retrouvé sa place au-dessus du laboratoire et laissait apparaître le jardin dans son entier. Se tournant vers Jans, elle lui tendit la main. - Vous venez Jean-Nobod, je tenais à vous faire visiter le jardin, vous m'y ferez un peu de lecture et vous m'offrirez un bouquet raffiné que nous ferons accrocher au petit cacatois du mât de misaine. Il se vit entraîné par la main à travers la peinture et ils se retrouvèrent au centre d'un grand jardin dont les extrêmités restaient dissimulées par de hautes haies abondamment fleuries. De petites bassins crachotaient aimablement tandis qu'au-dessus d'eux s'ouvrait un ciel d'un bleu sombre uniforme. Des chants d'oiseaux jaillissaient des bosquets sans qu'un d'eux ne fut visible. De nombreux couples allaient et venaient au long des allées, devisant dans leurs habits étrangement hétéroclites mais néanmoins élégants. Jans s'attarda un instant sur le regard perçant d'un homme posé sur lui; l'individu abhorrait une pélerine au-dessus d'un pantalon en pattes d'éléphant et un gilet de gentleman. Ses cheveux de jais se dressaient, désordonnés sur sa tête et accentuaient avec les sourcils noirs épais, son regard hostile. Un malaise indéfinissable émanait de cet homme et Jans se hâta de suivre le pas enthousiaste de la demoiselle. Ils suivirent plusieurs allées et lorsqu'ils ne furent plus en vue de personne, elle lui prit les mains et s'écrira radieusement : - Ne trouvez-vous pas cet endroit parfait cher enfant ? Je fermerais les yeux et vous allez réciter ces vers pour moi ... Elle lui tendait déjà un feuillet jauni griffoné de strophes tandis qu'elle tournoyait joyeusement, les yeux clos, en humant les parfums des fleurs ici à et là. Il commença la lecture d'une voix timide et hésitante et avant qu'il ait pu finir la première strophe, une voix grave et forte l'interrompit en reprennant là où il en était resté. L'homme menaçant apparut alors, semblant jaillir d'une haie, une fleur blanche à la main, un sourire ironique aux lèvres. La jeune demoiselle suspendit alors net sa danse et ouvrit grand les yeux avec en eux une lueur de colère et de crainte. - Archivald, comment osez-vous ? Je ne savais pas que vous vous étiez pris de passion pour les fleurs et la poèsie. Il répliqua avec amusement en refermant ses doigts sur la fleur. - Mais vous savez qu'il n'y a ici qu'une fleur qui trouve grâce à mes yeux. La seule qui ne soit un vulgaire artifice. Je ne me lasse pas de ses charmes ingénus et frivoles. Mais je vois que vous avez déjà trouvé un remplaçant à l'insignifiant blondinet; j'espère qu'il sera pour vous un meilleur compagnon de "jeu". Dites-moi quand vous en serez lassée, j'aurais bien des choses à vous enseigner. Elle n'eut pas le temps de répliquer qu'il s'était déjà évanoui dans la verdure comme par enchantement. Son visage était animé d'une fureur sourde mais elle se ravisa rapidement et c'est un avec un sourire surfait qu'elle se tourna vers un Jans complètement désorienté. - Jean-Nobod ne prêtez pas attention aux propos envieux de cet homme, il me jalouse parce que je dispose de tant de trésors dont son coeur froid ne sait pas apprécier toutes les subtilités. Venez, nous allons contempler ma demeure. Quelques allées plus loin, les haies s'ouvrirent sur un spectacle grandiose : d'immenses mâtures s'élevaient devant eux et des voiles rapiécées d'innombrables carrés de couleur, battaient aux vents. Lorsqu'ils furent au bord du balcon, Jans eut un haut le coeur : le jardin était hissé sur le sommet d'un grand-mât d'une taille gigantesque. Et loin au-dessous s'entassaient des tours, des bâtisses de toutes tailles et sortes, de pont arrière à la poupe. Et les flots sur lesquels reposaient ce navire titanesque, étaient de lumières, comme la mer de lustre. La distance faisait décroître la lumière et donnait le sentiment d'une mer infinie avalée par l'obscurité de l'horizon. Ici ou là un tâche sombre semblait naviguer sur la mer de lueurs et des cordages courraient dans les airs tout autour tandis que sur eux cheminaient des vélocipèdes comme ceux du livre de son grand-père. Ailleurs c'étaient des carosses suspendus, semblables à celui utilisés un peu plus tôt, qui transitaient de haut en bas entre les différentes plates-formes de la mâture. Et les plates-formes soutenaient des observatoires, des jardins, des petits palais, du moins pour ce qu'on pouvait voir du mât de misaine et du grand-mât en dessous d'eux. Les souffles d'airs portaient des effluves tantôt épicées, tantôt fruitées et avec elles les sons de tout un univers de vie insolite. La demoiselle se tourna vers lui avec un sourire triomphant : - Bienvenue sur l'Arche du Cadran dont je suis l'Archiduchesse ! Prose de Songe, le Dimanche 20 Novembre 2005, 13:41 dans la rubrique "Il était une fois ...".
Commentaires : j'aime toujours beaucoup, j'ai une seule réserve à faire, tes phrases sont parfois un peu longues et c'est dur à suivre car beaucoup d'informations arrivent en même tant, mais c'est génial !
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