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Nina : Juste de passage pour te souhaiter un joyeux anniversaire ...Ça fait plus d'un an que je lis tes écrits, sans laisser de traces ^_^.... Georges Brassens avait raison, "ce qu'il faut de malheur pour écrire la moindre chanson" ! Si le chagrin est toujours trop envahissant, au moins il permet chez certains une belle créativité !!! Je te souhaite de ne pas avoir envie d'écrire trop souvent, sauf si c'est pour nous offrir des élans de joie !!! Si je t'encourage à écrire, jamais je ne souhaiterais que tu sois triste pour arriver à écrire de bien belles choses .
Songe : La plupart du temps les beaux moments se vivent et les tristes s'écrivent, c'est ce qui fait soit regretter l'écriture soit jalouser la vie dans les entre-deux, quand l'intensité n'est là ni pour se vivre pleinement ni pour apporter suffisamment d'inspiration. Mais heureusement il y a le souvenir et le ressenti pour ressusciter les peines et les joies et s'en imprégner suffisamment pour qu'il y ait de l'encre à l'encrier :) Merci d'avoir mis un peu d'encre ce soir dans le mien, ça m'a donné envie de me souvenir que j'aime écrire :) Youssouf : Bonsoir, Songe. Pardonne moi de t'avoir agressé stupidement il y a 16 ans. J'étais très con. Songe : Il n'u a rien à pardonner, sinon à toi-même :) nous ne sommes pas ce que nous fûmes mais nous pouvons être ce que nous aimerions devenir ... babao : coucou d'il y a très longtemps, j'espère que tu vas bien. Réagir :
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Chant funèbre ...
(Jason Chan - Drizzt de la saga l'Elfe Noir) Il faut un silence complet pour appuyer des notes justes, qu'aucune particule d'air ne vibre sur une fréquence différente, qu'aucun trouble ne s'insinue dans l'espace traversé par le son. Tout dans l'espace a son importance, la pression, la température, l'humidité, le relief, sa dureté et son dessin. La voix est le joyau et l'espace est son écrin protecteur, il est son repos. Chaque modulation est une perle qui doit se loger dans l'espace comme sur du velours afin que rien ne ternisse son éclat. Son enseignement lui revenait à l'esprit tandis qu'il se tenait au bord d'une terrasse soutenant les jardins de la vieille demeure biscornue. Il avait soigneusement choisi son emplacement, passé des jours à guetter les allées et venues du vieil hérétique. Le mur auquel s'adossait la fontaine, le replat couvert de feuilles mortes qui surplombait une cour de terre battue, les marches irrégulières s'élevant des étables jusqu'au côté du bassin. Et la végétation assêchée par un vent automnal sec qui envahissait le talus abrupt bordant la terrasse. L'air frais était uniforme, sans remous, sans distorsions; une nuit sans lune, juste éclairée par les étoiles. Il avait toujours considéré cela comme un art et prenait un soin méticuleux à faire ses vocalises des heures durant, ajustant son timbre à la situation plusieurs jours avant d'oeuvrer. Il lui avait fallu des années d'humiliation pour parvenir à ce niveau de perfection. Des nuits à reprendre les mêmes strophes, des journées à maîtriser chacun de ses souffles des poumons jusqu'au bout des lèvres, en passant par les cordes vocales ... Enfin la silhouette voutée apparut dans la cour et s'engagea au long des marches, enveloppée dans son manteau de toile. Dix pas encore et l'air frais qui lui brûlait le poumons remonterait avec force et jaillirait vibrant sous les impulsions de ses cordes vocales. Le dixième pas vint se poser sur le replat longeant le bassin de la fontaine et le son jaillit avec détermination, puissance et noblesse. L'art n'était pas simplement de diriger l'écho ou encore de moduler le timbre, c'était aussi de composer un chant qui épouse autant l'ambiance du lieu que la personnalité de la cible. Pour cela il s'était imprégné longuement de l'atmosphère et avait observé l'homme à la dérobée dans chacun de ses gestes. Les récits populaires prêtaient aux siens un coeur d'un acier froid et dur mais un tel art demandait tout au contraire une très grande sensibilité et compréhension des âmes. Il se flattait d'être un fin physionomiste, un esthète sachant introduire une grande émotion et force sentimentale dans ses oeuvres. Seulement, tout art qui aspire à la perfection se doit de dompter et dominer le sentiment sous peine de se laisser égarer dans une perversion de son objet. Si le peintre se laissait subjuguer par les charmes de son modèle, comment saurait-il les restituer à la toile sans qu'une jalousie ne lui fasse garder pour lui le trouble exquis de cette nudité ? C'était là le secret d'un art pur, ne pas se laisser corrompre par son sujet; il se devait de l'honorer sans faillir. L'attaque était venue percuter avec éclat le mur de la terrasse, rebondissant dans la cour avant de revenir en plusieurs échos amplifiés vers le bassin. Laissant ce retour accompagner les inflexions nouvelles d'une mélopée mélancolique et tourmentée, il imposa au lieu une saturation de sons qui cueillit sa cible au coeur après le choc violent initial. Fragilisé par la violence de l'ouverture l'homme avait sursauté et reculé jusqu'au bord du replat surplombant la cour. A présent, son esprit se débattait pour ne pas céder à l'angoisse qui montait en vague avec les roulades mélancoliques. Chaque strophe s'insinuait au plus profond de son jardin secret, ouvrant les abcès de souvenirs enfouis tandis que les paroles s'en prenaient méthodiquement aux faiblesses de ses convictions hérétiques. Déchiré entre son coeur mis à nu et le trouble de son esprit, il ne parvenait plus à maîtriser ses muscles et son corps flêchit bientôt pour s'agenouiller dos au vide. La voix était douce, entêtante et semblait provenir de tous côtés à la fois, distillant le poison de la souffrance dans tout son être. Ses traits dévastés, son corps convulsé de sanglots oscillait dangereusement, supplicié par la violence de ses émotions. Le son retomba doucement avant qu'une ultime intonation forte entonnée à pleins poumons ne brise les dernières forces de la victime et que son corps ne vacille dans la vide, allant se disloquer quelques mètres plus bas tandis que le lieu retrouvait son silence. Le culte hérétique de l'Aube Bleue aurait beau soumettre le terrain à ses plus fins analystes, ils ne trouveraient rien de déplacé, ou perturbé qui puisse attester qu'il s'agisse d'autre chose qu'un accident nocturne. C'était là la perfection de cet art : son instantanéité impérissable qui ne connaîtrait ni les outrages du temps ni même ceux de la critique. Il remportait l'unanimité par le fait même que la disparition de son seul spectateur témoignait de la perfection de l'exécution. Le comble du raffinement est d'offrir une parure différente à chaque écrin et de préserver toujours la surprise en y mariant le plaisir et l'imagination du joailler. Prose de Songe, le Samedi 9 Avril 2005, 17:37 dans la rubrique "Il était une fois ...".
Commentaires : Chaque fois que je viens ici, l'étonnement et l'admiration se mélangent et me procure joie et bonne humeur. Magnifique ce chant funèbre.
Bzou Merci de tous ces compliments généreux sire Blackvador, je suis heureux si mes textes peuvent susciter de telles émotions :) ! Bisous ! Il est tres bon...mais je ne compris pas toute...je suis Americaine. Mais...pourquais je compris...j'aim. C'est super! |
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Ca fait plaisir de voir des gens comme ça :)
mes amitiés
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